8 Février 2016
Voyageurs du matin, gris de brouillard, de nuit
Dont l’ombre des visages peu à peu s’estompe,
Rivés au quai, regard fixé sur leur écran,
Sur l’horizon parfois, devant les trains qui filent
Bruyamment en laissant des tourbillons de vent,
Et, tout là-bas, derrière eux, derrière la gare,
Tout là-bas, le jour qui se lève doucement.