25 Mai 2020
Un poème écrit le 16 mai, inspiré par toute cette agitation récente autour du confinement/déconfinement...
Belle semaine à tous!
Le monde attend
Et soudain le monde attend,
Dans la crainte et l’isolement,
Oublieux du soleil et du printemps.
Dans le silence des oiseaux attentifs,
De la vie absente et réfléchie,
Toute de prudence et de barrières,
Perce parfois dans l’air vespéral
Un air de violon ou une chanson ;
Le temps du souvenir, de lire ou d’écrire
Toutes nos vies happées par les écrans.
Les mensonges et les confusions
Sèment partout peu à peu le chaos,
Et des craintes nouvelles surgissent –
Le monde le Mal et les puissants –
Et l’angoisse alors étreint les cœurs,
L’être affaibli balance et s’égare,
Feuille légère entre vents contraires,
Sans plus savoir que penser ou faire…
Mais si le Mal existe aujourd’hui,
Je sais que les méchants ont oublié
Que les faibles hommes sont aussi
Tout simplement profondément humains.