Le chant de la glycine

Les glycines en fleurs m’émeuvent toujours intensément.

Lorsque j’étais toute petite, à l’école, nous avions appris un poème sur le printemps dans lequel passait une glycine en grappes magnifiques, et qui embaumait. Dans mon souvenir, c’était un poème de Marcelline Desbordes-Valmore. Mais je ne l’ai jamais retrouvé.

Durant longtemps, la glycine est restée pour moi une fleur inaccessible à peine réelle ; la fleur en gouttelettes du poème, quelque chose de magique, une fleur en grappes échappées d’un conte et qui appartenait au monde du rêve et de la poésie.

Et puis, un jour, j’en ai vue une, pour de vrai.

Désormais, quand je contemple ces grappes de fleurs magnifiques, c’est aussi l’émotion du poème et la glycine sortie d’un monde féerique que je ressens encore.

Et vous ? Certains poèmes restent-ils liés à une émotion particulière ?

N'hésitez pas à répondre en commentaire!

(La glycine devant les Editions de la Maison rose! une jolie glycine américaine (préférez-vous les asiatiques ou américaines, d'ailleurs?))