29 Août 2022
J’avais rarement vu la campagne vaudoise aussi aride, aussi jaunie et brunie par le soleil. Mais ce qui m’a le plus étonnée, cela a été la semaine du 15-16 août. Après une nuit de pluie, en descendant vers Lausanne le lendemain, j’ai eu la surprise de découvrir une campagne reverdissant doucement.
Il a suffi d’une nuit de pluie et d’un peu de fraîcheur pour que la nature reparte, avec une puissance incroyable qui m’émeut toujours.
Des chercheurs étudient comment les ours polaires font pour ne pas ressentir le froid ou comment font les manchots pour dessaler l’eau de mer, dans le but d’imiter artificiellement les compétences de la nature pour aider les humains.
Car, oui, la nature est dotée d’une capacité d’adaptation qu’on a peut-être oubliée… mais qui prend du temps – plus lentement que le changement climatique, pour sûr…
Autre sujet d’étonnement, en pleine sécheresse, sur les pelouses desséchées perçaient ça et là des pousses de pissenlit ou de chiendent : les plantes sauvages et les mauvaises herbes ont plus de ressources que notre sage gazon bien élevé, visiblement. Prendre modèle sur la nature, oui, mais je n’aimerais pas que l’on devienne trop « mauvaises herbes », oubliant la politesse de nos pelouses citadines 😉