Entre écriture et musique...
11 Avril 2025
Dans les salons du livre, lorsqu’on participe au montage des stands, on voit toute l’évolution d’un stand. D’abord, la grande halle vide, son sol de béton, ses murs de tôle ou de ciment… les machines, grues et chariots élévateurs.
Le plaisir, aussi, de rouler en voiture dans cet immense espace.
Et peu à peu, tout se construit, tout se met en place. Les parois, les étagères, les panneaux accrochés au plafond, tout, tout là-haut, puis bientôt les tables, bibliothèques, meubles idoines, l’électricité qui est alors posée.
Enfin, la moquette, le mobilier, les poubelles – très important, les poubelles, dans un salon du livre – et la touche finale : les affiches, les nappes…
Et les livres.
Bien sûr.
Et puis, parfois, dans la foule et le bruit de ces longues journées d’échanges, de paroles, de discussions, de ventes où l’on ne sait parfois plus où donner de la tête, je songe à l’envers du décor.
Et je me réfugie parfois cinq minutes derrière les parois.
D’où l’on comprend que le salon n’est qu’un vaste théâtre construit pour quelques jours. Et que bientôt l’illusion prendra fin et que l’on rentrera tous…
Avec des livres en moins, mais surtout des souvenirs plein la tête.
C’est ce qui m’a inspirée pour écrire la nouvelle Anthony et le salon du livre de Genève: nouvelle - Bénédicte Gandois