Le dimanche matin

Le dimanche matin est un moment que j’aime bien. Ils me rappellent ceux de mon enfance. Parfois je me dis qu’on pourrait se lever tôt, plus déterminés, comme lorsqu’on doit aller quelque part, ou comme pour un salon du livre… et faire une « belle journée », visiter quelque chose, une randonnée, quelque chose, quoi.

Mais à la place, on se lève mollement, on déjeune mollement, on jette un coup d’œil aux jeux et mots fléchés du journal local. Tout traîne, et le temps s’étire… et l’heure du repas arrivera bien trop vite, je le sais, et avec elle, le regret de cette journée qui va nous filer entre les doigts, sans avoir « rien » fait. Et il n’y a qu’un dimanche par semaine !

Mais ce « rien » qui file est douceur. Un rien où Cher mari fait de la guitare, où numéro 1 et 2 jouent aux Lego en pyjama… un rien brumeux plein de possibles. Un rien où l’on recharge les batteries de la famille.